Bangkok Survie
Rencontre et portrait avec des familles de réfugiés coincées dans la capitale thaïlandaise dans les méandres de l’administration du UNHCR et menacées par les paradoxes du gouvernement local qui les considère comme migrants illégaux.
Avec sa politique d’ouverture des frontières pour favoriser le tourisme, premier secteur d’activité du pays, la Thaïlande attire à elle toutes sortes de nationalités en quête d’un exil rapide et facile pour sauver leur vie.
Une fois sur place, le désenchantement est grand. La Thaïlande ne reconnaît pas le statut de réfugié et de demandeur d’asile délivré par l’ONU. Toutes les personnes qui restent sur son sol sans visa sont considérées comme des migrants illégaux.
L’histoire de la Thaïlande et des camps de réfugiés khmers, vietnamiens, laotiens et aujourd’hui birmans (Karens, Kachins, etc.) explique en partie la défiance des autorités.
L’UNHCR, débordé par les demandes qui affluent de partout, a accumulé un retard considérable. L’institution traitera les dossiers déposés aujourd’hui en 2018 ou 2019.